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DIDIER GALAS

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Didier Galas s’est formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, à Paris, principalement auprès de Claude Régy. Il poursuit sa formation au Japon avec un maître de Nô, et en Chine avec un maître d’Opéra de Pékin. Une double approche du théâtre oriental qui donnera une orientation singulière à son travail.

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Après avoir créé Ficción/Quijote (adaptation de Don Quichotte) au Venezuela, il fonde sa propre compagnie et entame une recherche sur le comique, qui l’amène à concevoir : Monnaie de singes trio franco-sino-japonais créé au Festival d’Avignon, 2000 ; le petit (H)arlequin solo créé en français au Festival de Almada (Portugal), 2001 ; Harlequin zai Zhong kui (Arlequin rencontre Zhong Kui) solo créé en chinois à Shanghai (Chine), 2005 ; Harlequin no Tengu dearu (Arlequin rencontre Tengu) solo créé en japonais au SPAC de Shizuoka (Japon) 2010 ; Il Trickster dell’Arlecchino solo créé en italien au Teatro Astra de Parme (Italie), 2012 ; Trickster pièce chorégraphique créée au Théâtre de la Cité Internationale, Paris, 2011 ; Aïloviou pièce musicale pour trois interprètes créée au Festival Mettre en Scène TNB, 2013.

En tant qu’acteur, il a travaillé sous la direction de Bérangère Bonvoisin, Philippe Clévenot, Aurélien Recoing, Jacques Rivette, Catherine Contour, Thierry Bédard, Ludovic Lagarde, Claude Régy, Charles Tordjman, François Cervantes, Patricia Allio, Christian Schiaretti et Christian Rizzo…

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Avec l’aide d’Aline Schulman à la dramaturgie et de l’artiste Vincent Beaurin aux costumes, il réalise en 2005 Quichotte une nouvelle adaptation de l’œuvre de Cervantès.

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Puis il s'associe avec l’artiste visuel Jean-François Guillon, il crée ses propres adaptations de Collodi (La Vérité sur Pinocchio), de Rabelais (Debvoir est vertu Héroïque et Paroles Horrificques et Dragées perlées) ou de Gombrowicz (Trois cailloux et La Flèche et le moineau).

 

L’été 2015, sur l’invitation du Festival d’Avignon, il met en scène La République de Platon d’Alain Badiou.

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Entre 2014 et 2016, Sugiyama Jun l’invite à Kyoto (Japon) pour chorégraphier Kotoba no Hajimari (L’Invention de la parole) avec un groupe de danseurs, acteurs et musiciens.

 

Didier retrouve le Festival d’Avignon en juillet 2018 pour créer Ahmed revient d’Alain Badiou ; en mars 2020, il en élabore la version anglaise : Ahmed comes back au théâtre Indianostrum de Pondicherry (Inde). Entre janvier et mai 2021, il joue et met en scène : L’escroc divin, celui qui (se) joue des tours un trio musical, conté et dessiné à partir d’un mythe Winnebago. Il crée aussi, en collaboration avec Jean-François Guillon, un triptyque sur l’œuvre de François Rabelais (Rabelais versus Nostradamus, La Vertu Héroïque et Rien ne va plus).

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Aujourd’hui, ancré en Occitanie, Didier développe sa compagnie autour de nouveaux projets, tels que M.M, une remise en question du jeu masqué et de Molière, ou Les Nomades font le monde, un ambitieux projet sur le comique avec des exilés et des personnes en situation de précarité du sud Cévennes.

 

Didier a été lauréat de la Villa Kujoyama en 1998. Il enseigne à l’ERACM depuis 2003 et donne régulièrement des stages dans diverses structures ou festivals. Il est titulaire d’un D.E. de professeur d’Art Dramatique et est également un enseignant certifié de Yoga Iyengar® depuis 2016.

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